Une nouvelle forme d’expressionnisme ?
Pierrick
En collaboration avec les Ateliers de réhabilitation
D’apparence naïve, les peintures de Pierrick ont un double fond. Avec beaucoup d’humour et de distance, l’artiste peint des allégories ou dissèque des expressions telles que « s’emmêler les pinceaux », « se porter comme un beau diable » ou « on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs ». Le comique est souvent produit par confrontation avec leur sens littéral. Ainsi, « boire les paroles » prend la forme d’une soupe de lettres alléchante, « la coupe est pleine » devient un jeu de poupées russes avec une coupe dans la coupe dans la coupe. Parfois, l’interprétation est plus cocasse. Pour « ça lui va comme un gant », Pierrick a peint un ring de boxe. Les deux joueurs sont allongés tête bêche, en symétrie, chacun avec un œil au beurre noir. L’arbitre, en tenue rayée comme s’il s’était évadé de prison, a un air tellement emprunté qu’on se demande si ce n’est pas lui qui les a mis K.O. sans vraiment le vouloir.
Service de médecine des addictions
Route du Bugnon 23
1005 Lausanne
Du 1er mai 2025 au 7 mai 2026
Ouvert du lundi au vendredi
de 8h à 12h et 13h à 17h